Comment favoriser une vie harmonieuse entre plusieurs chats ?
Lorsque vous avez plusieurs chats à la maison, il est naturel de vouloir les voir s'entendre et coexister dans une atmosphère calme et paisible. Cependant, la réalité peut être bien différente, et il est fréquent que des tensions surviennent. Les chats peuvent se tolérer, mais parfois, ils ne s’apprécient pas forcément, ce qui peut créer des conflits et perturber l’équilibre de votre foyer. Alors, comment favoriser une cohabitation sereine ? Voici quelques conseils pratiques pour apaiser la situation.
Les chats peuvent-ils vraiment cohabiter paisiblement ?
Contrairement à l'idée répandue, les chats ne sont pas des animaux aussi solitaires qu’on pourrait le penser. Bien que certains soient naturellement plus indépendants, d'autres s'adaptent parfaitement à la présence d'un compagnon félin. Le chat a été domestiqué depuis des milliers d'années, en grande partie pour ses capacités sociales avec les humains. Toutefois, contrairement aux chiens, sa survie ne dépend pas de ses relations avec ses congénères.
Chaque chat a son propre caractère et ses besoins sociaux. Certains sont naturellement sociables, tandis que d'autres préfèrent une vie plus solitaire. Les facteurs comme l’environnement, les antécédents, la génétique ou même les hormones jouent un rôle important dans leur capacité à cohabiter. Par exemple, la stérilisation est un élément clé pour réduire les tensions hormonales et favoriser une cohabitation sereine.
Les raisons des conflits entre chats
Les tensions entre chats apparaissent souvent lors de l’introduction d’un nouveau félin dans le foyer. Le chat considère généralement son territoire comme un espace à défendre. L'arrivée d'un nouveau compagnon peut donc être perçue comme une intrusion. Même si plusieurs chats vivent déjà ensemble, l’arrivée d'un nouvel occupant peut chambouler l’équilibre, provoquant ainsi des conflits.
D'autres facteurs, comme les changements hormonaux à l’adolescence ou la présence d’un chat malade, peuvent accentuer l’agressivité. Le stress ou la douleur peuvent aussi rendre un chat plus irritable et moins tolérant envers ses congénères.
Comment identifier les signes de tensions ?
Les signes de tensions sont assez évidents : grognements, feulements, attitudes menaçantes, voire bagarres physiques. Ces altercations sont courantes au début d’une cohabitation et sont souvent liées à la mise en place d’une hiérarchie entre les félins. Ne paniquez pas si cela dure quelques jours, voire quelques semaines.
Il est indispensable de ne pas intervenir trop rapidement. Si vous séparez les chats à la moindre altercation, cela pourrait empirer la situation. Parfois, un chat peut devenir l’agresseur et l'autre la victime, ce qui pourrait entraîner un cycle de tensions continues. Sans un endroit sécurisé pour le chat dominé, comme un espace où il peut se réfugier, la situation risque de dégénérer.
Des solutions pour apaiser les conflits
Voici quelques conseils pour améliorer les relations entre vos chats : Assurez-vous que tous les chats de la maison sont stérilisés. Cela contribuera à réduire les comportements agressifs et les tensions hormonales. Lors des premières altercations, il est souvent préférable de laisser les chats gérer la situation. Les laisser se rencontrer à leur propre rythme est essentiel pour qu'ils apprennent à cohabiter.
Offrez à chaque chat un espace propre et distinct. Cela inclut des bacs à litière séparés, des gamelles dédiées et des coins de repos. Si possible, un accès à l’extérieur pour chacun est aussi recommandé. Des diffuseurs de phéromones apaisantes peuvent aider à calmer l’atmosphère. Les jeux et les friandises sont aussi d’excellents moyens de les distraire et de réduire les tensions.
Veillez à nourrir vos chats séparément, de préférence dans des endroits distincts, comme un au sol pour le plus dominant et un surélevé pour l’autre. Cela évite la compétition pour les ressources.
Quand consulter un vétérinaire ?
Si les conflits persistent malgré vos efforts ou si un chat devient particulièrement agressif envers les humains, il peut être nécessaire de faire appel à un vétérinaire. Avant tout, il faut vérifier qu’il n’y a pas de problèmes de santé sous-jacents qui perturbent le comportement de vos félins.
Quelques conseils pour prévenir les tensions
Il est souvent préférable d’adopter un chaton plutôt qu’un adulte, car les chatons sont généralement mieux acceptés par les adultes. Ils sont moins territoriaux et plus enclins à s’adapter à de nouveaux compagnons. Avant d’adopter un chat adulte, assurez-vous qu'il est bien socialisé et a eu de bonnes expériences avec d'autres animaux.
Veillez également à la santé des chats résidents. Si l’un d'eux est malade ou stressé, cela peut compliquer l’acceptation d’un nouveau compagnon. Enfin, la stérilisation demeure essentielle pour éviter les conflits hormonaux.
Comment introduire un nouveau chat dans votre foyer ?
Si vous devez intégrer un nouveau chat dans un foyer déjà occupé, suivez ces étapes pour une introduction en douceur : consultez un vétérinaire pour vous assurer que tous vos chats sont en bonne santé avant d'introduire un nouveau compagnon. Préparez l'environnement en installant des diffuseurs de phéromones apaisantes 24 à 48 heures avant la rencontre.
Commencez par isoler le nouveau chat dans une pièce à part, pour lui permettre de s’habituer aux bruits et aux odeurs de la maison. Échangez des objets comme des couvertures pour que les chats s’habituent progressivement à l’odeur de l’autre. Lorsque le nouveau chat est plus à l’aise, laissez-le explorer la maison sous surveillance, tout en gardant l'autre chat dans une pièce séparée. Les premières rencontres peuvent être bruyantes, avec des grognements et des feulements. Ces réactions sont normales.
Soyez patient et laissez à vos chats le temps de s’adapter à leur nouveau compagnon. Ce processus peut prendre de quelques jours à plusieurs semaines !
Conclusion : Un peu de patience pour une cohabitation sereine !
La cohabitation entre plusieurs chats demande du temps, de la patience et des ajustements. En suivant ces conseils, vous pourrez créer un environnement plus serein et offrir à vos félins une vie harmonieuse ensemble. Avec un peu de compréhension et d’efforts, vous pourrez profiter pleinement de la compagnie de vos chats, et eux aussi se sentiront à l’aise dans leur foyer partagé.
13/02/2024 - Conseils du vétérinaire
Qu’est-ce que l’arthrose ?C’est une maladie articulaire chronique, évolutive et irréversible fréquente, observée chez 40% des animaux âgés (mais aussi chez les plus jeunes). Elle se traduit par une dégénérescence du cartilage qui enrobe l’extrémité des os, réduisant ainsi la mobilité de l’articulation concernée. Stopper son évolution est impossible, mais il est important de savoir détecter les signes précoces afin de freiner sa progression.❖ Quels sont les facteurs pré-disposants ?A mesure que les animaux vieillissent, la probabilité qu’ils souffrent d’arthrose augmente, mais d’autres facteurs entrent en cause dans ce phénomène : l’obésité, l’alimentation inadaptée, la génétique, les traumatismes ultérieurs (fractures, problèmes musculaires, tendineux, maladies…), l’exercice trop intensif pendant la croissance, les anomalies génétiques et la race (les chiens de grandes tailles ou lourds sont plus susceptibles d’être atteints d’arthrose, mais aussi les petits chiens avec des luxations des rotules par exemple).❖ Mon animal souffre-t-il d’arthrose ?Des signes montrant que votre animal a des rhumatismes peuvent vous alerter et vous conduire à aller consulter. Par exemple : une boiterie après un effort au début de la maladie puis au réveil, une gêne quand vous le touchez, il court moins, il parait « raide », n’arrive plus à monter sur le canapé ou emprunter les escaliers, se lèche ou se mordille des parties spécifiques du corps, il mange moins, dort plus, joue moins. Il peut haleter aussi ou être plus agité, devenir grincheux. Les chats ne sauteront plus sur les meubles, urineront parfois à côté de la litière, ne chasseront plus et feront moins leurs toilettes (aspect négligé).En manipulant les articulations de votre animal, l’examen clinique mettra en évidence les raideurs, les douleurs ou les craquements. Des radiographies permettront d’évaluer le stade de l’arthrose et de savoir quel traitement instaurer. Pour les grandes races prédisposées, il est utile de dépister précocement les défauts articulaires afin d’anticiper et parfois de traiter avant que le stade ne soit trop avancé. Aucune douleur n’est normale ; si vous repérez des signes de douleur, c’est qu’elle dépasse celle que nous serions en mesure de supporter, donc n’hésitez pas à consulter.❖ Quels traitements ?Un des points importants du traitement consiste à réduire l’inflammation : des antiinflammatoires pourront être prescrit en cures ou en continu en fonction de l’état général de votre animal et du stade de la maladie (lors de traitements au long de terme, il convient de vérifier le bon fonctionnement des organes internes afin de déterminer le traitement le mieux toléré). Il existe cependant d’autres thérapies qui aideront à réduire considérablement la dégénérescence et la douleur : les chondro-protecteurs administrés quotidiennement, une alimentation spécifique pour le bien être articulaire et pour éviter le surpoids, l’huile de chanvre, la physiothérapie (laser, électrostimulation, ondes de choc, massages, étirements…), l’hydrothérapie (tapis roulant aquatique), l’ostéopathie, l’acupuncture… Dans certains stades avancés, des chirurgies peuvent parfois être envisagées.Comment puis-je aider mon animal ?- Le couchage doit être souple (matelas à mémoire de forme) et isolé du sol pour éviter humidité, - refroidissement et raideurs musculaires (utiliser une petite couverture en hiver).- Placer la gamelle au sol et la relever légèrement pour que l’animal n’ait pas à se baisser.- Privilégiez les tapis dans la maison, sur son parcours habituel et devant les gamelles pour éviter les glissades.- L’exercice doit être régulier, progressif et avec modération. Privilégiez plusieurs petites promenades sur terrain souple plutôt qu’une grande. Pas d’exercice violent avec les copains chiens, pas de lancer de balle ou de balade à vélo.- Nager ou marcher dans l’eau pendant de courts exercices est une très bonne thérapie mais l’eau doit être tiède.- Les étirements des articulations en douceur et l’application de chaud sont efficaces également.- Les massages relaxants améliorent la circulation sanguine musculaire, soulagent les tensions et réduisent le stress et l’anxiété comme pour nous.
07/02/2022 - Conseils du vétérinaire
Comment prendre bien soin de votre...lapin !Câlin et attaché à son maître, le lapin est un petit compagnon très apprécié. Désormais répandu chez les familles françaises, il est de plus en plus médicalisé. La connaissance de ses besoins spécifiques est nécessaire pour adapter les conditions de vie de cet animal sensible à votre domicile.❖ Conditions d’entretien :Le lapin est un animal social et plutôt territorial. Il peut donc apprécier la compagnie d’un congénère (stérilisé si possible) mais, attention, ce n’est pas garanti ! La cohabitation avec d’autres espèces animales (chat, chien, cochon d’Inde, etc.) n’est pas recommandée.Un habitat agréable consiste en un parc à lapin qui peut être aménagé avec : un abri en bois (refuge et poste d’observation), une zone pour les déjections (litière) à distance du râtelier régulièrement réapprovisionné en foin, des tapis de sol doux pour préserver les surfaces plantaires, une écuelle d’eau impossible à renverser, une gamelle à végétaux frais et des jeux (ex : tunnel en tissu, etc.). Enfin, pour son bien-être mental et sa santé physique, il est recommandé de le laisser sortir quotidiennement de son enclos dans une pièce sécurisée (évite le surpoids, les problèmes de comportement et les pododermatites).❖ Particularités physiologiques :Selon la race, le lapin de compagnie a un poids adulte qui varie de 1 à 8 kg. Son espérance de vie va de 7 à 12 ans. C’est un herbivore qui doit boire suffisamment (environ 100ml/kg/jour) pour prévenir l’apparition de calculs urinaires et de la maladie rénale. Très sélectif, il préfère les saveurs sucrées et, s’il a une alimentation déséquilibrée, de nombreux problèmes de santé peuvent survenir. Il faut donc limiter l’apport en fruits et granulés et veiller à la bonne usure de ses dents à croissance continue (voir l’encadré pour les enfants). Au menu : varier l’apport en foins adaptés (à base de fléole et de dactyle notamment) à volonté, trois à cinq végétaux feuillus verts (100g matin et soir pour un lapin de 2 kg) et un aliment complet (10g matin et soir, soit une cuillère à soupe environ pour un lapin de 2 kg).❖ Médecine préventive :Le lapin peut être porteur de parasites (externes et/ou internes). Une consultation annuelle chez le vétérinaire permet de réaliser un bilan de santé ainsi que la vaccination qui est recommandée chez tous les lapins, même ceux qui vivent seuls et en intérieur strict. En effet, deux maladies virales contagieuses peuvent affecter cette espèce : la myxomatose et la maladie hémorragique virale (VHD).Le virus myxomateux est transmis aux lapins d’intérieur par des insectes piqueurs (moustiques, acariens et puces) et le calicivirus de la VHD, virulent, contagieux et résistant, est véhiculé par l’alimentation, voire par les insectes piqueurs également.❖ Reproduction :La puberté est observée entre 5 et 6 mois chez les petites races et entre 7 et 8 mois chez les grandes. Dès lors, la femelle a une activité sexuelle continue avec une ovulation déclenchée par l’accouplement. La gestation est d’une durée de 30 à 31 jours. La stérilisation des femelles est obligatoire car le risque de tumeur utérine est élevé (60-65% à 4 ans et plus de 80% à 5 ans). De plus, si elle est saillie, une femelle peut être de nouveau gestante dès le lendemain de la mise-bas ! Chez le mâle, la stérilisation est facultative et permet d’atténuer les comportements indésirables vis-à-vis des personnes ou de congénères (marquage urinaire, agressivité). Pour les enfants : Le sais-tu ?- Le lapin pratique la caecotrophie : il produit des crottes molles au niveau de son caecum qu’il ingère dès leur sortie, au niveau de son anus. Ces crottes contiennent des microorganismes et des produits de la fermentation microbienne, dont des vitamines essentielles pour la bonne santé de ton lapin ! Il les avale sans mastication, surtout tôt le matin et en début d’après-midi.- Ton ami poilu possède des dents à croissance continue qui nécessitent une usure régulière et constante, sans laquelle une malocclusion dentaire et des infections peuvent se produire. L’apport d’une alimentation fibreuse (foin et végétaux verts) participe à la prévention de cette affection qui nécessite des soins dentaires, 4 à 6 fois par an en moyenne, à vie, pour pouvoir manger correctement. Les explications claires de Dr Quinton, spécialiste NAC au CHV Advetia sur Youtube → taper les mots clés « Examen des dents chez le lapin Advetia »- Certains lapins sont de vrais petits champions de l’agility !Une vidéo instructive sur le site wanimobuzz → taper le mot-clé « kaninhop »Pour en savoir plus :Parmi les nombreux sites internet qui évoquent nos compagnons aux longues oreilles, voici une sélection recommandée :- Le site proposé par le laboratoire MSD Santé Animale : https://www.lasantedemonlapin.fr/- La groupe privé Facebook « Rabbits World et vos lapins - Les vétérinaires NAC vous répondent ».- L’association Marguerite & Cie : https://margueritecie.org/- Les bons conseils de Tony & Léon : https://www.tonyetleon.fr/nacs- La chaîne Youtube du Centre Hospitalier Vétérinaire ADVETIA- La chaîne Youtube Rabbits World ChannelRéférences :1. « Thérapeutique médicale chez le lapin de compagnie ». Le Point vétérinaire – Numéro Spécial, volume51, 2020.2. Sites internet cités dans cette fiche conseils.
11/12/2021 - Conseils du vétérinaire
Nos chiens adorent se promener dans la neige et nous devrions encore la voir pointer le bout de son nez d’ici la fin de l’hiver ! Les promenades à l’extérieur par temps froid peuvent endommager les pattes de votre chien, crevasses, engelures, irritations sont autant de blessures qui peuvent être douloureuses ! Suivez ces quelques conseils pour prendre soin de votre compagnon:• Les produits de dégivrage (sels anti-glace) sont toxiques pour les chiens et peuvent entraîner des effets indésirables sur la peau ou une intoxication lorsqu’ils sont absorbés. Nous vous recommandons d’éviter le plus possible les routes qui ont été salé. Après une promenade, vous pouvez éventuellement rincer ou essuyer les pattes de votre chien pour éliminer le sel. • Si votre chien a des pattes poilues, coupez la fourrure qui pousse entre ses coussinets pour qu'elle ne soit pas trop épaisse et ainsi empêcher l'accumulation de glace. Enlevez soigneusement la neige qui se bloque entre les coussinets pendant la promenade. Vous pouvez également envisager l'utilisation de bottes ou de chaussettes pour chiens vendues spécifiquement en magasin pour protéger ses pattes • Avant et après la promenade nous vous conseillons d’appliquer une pommade spécifique pour aider à prévenir les crevasses et les apaiser.• Enfin si votre chien s’est blessé une patte il faut éviter qu’il se lèche, dans ce cas le port d’une collerette est recommandé. En cas de saignements ou d’infection prenez rapidement rendez-vous auprès des assistantes vétérinaires !
11/12/2021 - Conseils du vétérinaire
Qu’est-ce qui se passe quand le chien ingère du chocolat ?Le chocolat contient de la théobromine qui a un effet stimulant sur le système nerveux. L'empoisonnement au chocolat fait partie des intoxications les plus fréquentes chez le chien. Le chien élimine 8 fois moins vite la théobromine que chez l’humain, la substance s’accumule donc dans l'organisme et affecte différents organes : d'abord le système nerveux central, puis successivement la circulation, les voies respiratoires et les voies urinaires.Quelles sont les doses toxiques pour le chien ? La théobromine est présente en quantité variable dans les diverses sortes de chocolats: elle est environ trois fois plus présente dans le chocolat noir que dans le chocolat au lait et est quasiment absente dans le chocolat blanc (le chocolat noir contient environ 6,5mg de théobromine/g contre 2,1 mg/g dans le chocolat au lait)Les doses toxiques se situeraient entre 100 et 300mg de théobromine absorbée par kilogramme (soit une dose de 150 à 300 grammes de chocolat noir environ pour un chien de 10 Kg) mais elles semblent très variables d’un individu à l’autre. Quels sont les symptômes de l'empoisonnement au chocolat?Les symptômes associés à une intoxication apparaissent dans les 2 à 4 heures qui suivent l’ingestion du chocolat: - Des signes digestifs sont notés avec des vomissements, une possible salivation et des diarrhées de couleur foncée. Ces signes digestifs s’accompagnent d’une anormale agitation de l’animal. - Après quelques heures, de graves troubles cardiaques apparaissent: la fréquence cardiaque augmente (tachycardie), une hypertension et des troubles du rythme peuvent survenir. A ces anomalies s’ajoutent des troubles nerveux: L’animal semble hyper réactif (il réagit très vivement à la moindre stimulation), il présente une démarche anormale (avec une incoordination des mouvements) et peut se mettre à convulser, voire tomber dans le coma.Comment traiter l'empoisonnement au chocolat chez le chien ?Le pronostic de l’intoxication au chocolat est réservé car il n’existe pas d’antidote capable d’éliminer la théobromine de l’organisme de l’animal. Il ne faut surtout pas attendre les premiers symptômes avant de contacter votre vétérinaire.Celui-ci mettra en place un traitement symptomatique pour soutenir votre animal :- Si l’ingestion du chocolat a eu lieu peu de temps avant la consultation en urgence, le vétérinaire fera vomir votre animal.- L’administration de charbon actif est administré pour réduire la quantité de théobromine absorbée par l’organisme.- L’animal sera placé sous perfusion - Des médicaments peuvent être administrés si l’animal présente des crises convulsives- Un traitement cardiaque visera à réguler les troubles du rythme et des médicaments seront donné pour protéger l’estomac et les intestins.Si l’animal survit à l’intoxication il ne présentera normalement plus aucuns symptômes dans les semaines qui suivent.Si vous votre animal a mangé du chocolat et qu’il présente ou non des symptômes, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire pour que celui vous oriente ou non vers une consultation en urgence.