Les compléments alimentaires pour aider votre animal à passer l’hiver en toute sérénité
L'hiver est une période de l'année qui peut être difficile pour nos compagnons à quatre pattes, qu'ils soient jeunes ou plus âgés. Le froid, l'humidité, la baisse de l'ensoleillement et parfois un changement d'activité peuvent avoir un impact sur leur bien-être. Heureusement, les compléments alimentaires peuvent être un excellent moyen de soutenir la santé de votre animal pendant cette saison.
Dans cet article, nous allons explorer les différents types de compléments alimentaires qui peuvent aider votre animal à mieux supporter l'hiver, tout en maintenant sa vitalité et son confort.
Pourquoi les compléments alimentaires sont-ils importants en hiver ?
Pendant l'hiver, les animaux peuvent être confrontés à plusieurs facteurs qui peuvent affecter leur santé. Le froid peut aggraver certains problèmes articulaires, comme l'arthrose, et limiter leur activité physique, ce qui peut entraîner une prise de poids. De plus, la lumière du jour étant plus rare, les animaux peuvent souffrir de carences en vitamine D, essentielle pour la santé des os et du système immunitaire.
C’est là que les compléments alimentaires peuvent jouer un rôle crucial en apportant les nutriments manquants et en soutenant leur santé générale. Ces suppléments peuvent non seulement renforcer leur système immunitaire, mais aussi améliorer leur mobilité, leur pelage et leur énergie.
1. Les Compléments pour les Articulations
Les animaux plus âgés, ou ceux qui souffrent déjà de problèmes articulaires, peuvent éprouver des douleurs accrues durant l'hiver à cause du froid et de l'humidité. Certains compléments alimentaires sont spécialement formulés pour soutenir les articulations et améliorer leur flexibilité. Ces produits contiennent souvent des ingrédients comme :
La glucosamine et la chondroïtine, qui aident à maintenir la santé du cartilage et à réduire l'inflammation des articulations.
L’huile de saumon ou l’huile de krill, riches en acides gras oméga-3, qui ont des effets anti-inflammatoires et peuvent soulager les douleurs articulaires.
Les extraits de plantes comme la prêle d'hiver, l'arnica, la consoude, l'harpagophytum ou encore le gingembre, sont des anti-inflammatoires naturels qui aide à réduire les douleurs articulaires et à améliorer la mobilité.
2. Les Compléments pour le Système Immunitaire
En hiver, le système immunitaire de votre animal est mis à l'épreuve. Moins d'exposition au soleil et un environnement plus humide peuvent affaiblir ses défenses naturelles. Les compléments pour renforcer le système immunitaire peuvent être très bénéfiques :
La vitamine C, un antioxydant bien connu, peut aider à stimuler le système immunitaire et à protéger contre les infections.
L’échinacée, une plante reconnue pour ses propriétés immunostimulantes, peut également être une bonne option.
Le zinc et le sélénium, deux minéraux essentiels qui jouent un rôle clé dans le bon fonctionnement du système immunitaire et la régénération cellulaire.
3. Les Compléments pour le Pelage et la Peau
L'hiver peut aussi être rude pour la peau et le pelage de votre animal. Le manque de soleil, l'humidité et les températures froides peuvent rendre la peau plus sèche, et le pelage moins brillant. Pour pallier ces désagréments, plusieurs compléments alimentaires peuvent aider :
L’huile de poisson (comme l’huile de saumon) et l'huile de lin, riches en acides gras oméga-3 et oméga-6, contribuent à améliorer la brillance du pelage et à maintenir une peau saine.
La biotine, souvent ajoutée dans les compléments pour le pelage, est essentielle pour la santé de la peau et du poil.
Les antioxydants tels que la vitamine E, qui protègent les cellules de la peau des agressions extérieures.
4. Les Compléments pour Maintenir une Bonne Forme Physique
L'hiver peut entraîner une réduction de l'activité physique de votre animal. Moins de promenades, moins de jeux à l'extérieur, et plus de temps passé à l'intérieur peuvent entraîner une prise de poids. Pour l’aider à garder la forme, certains compléments peuvent stimuler l'énergie et soutenir le métabolisme :
La L-carnitine, qui aide à la conversion des graisses en énergie, est souvent utilisée pour favoriser la gestion du poids chez les animaux.
Les probiotiques et les fibres contribuent à une digestion saine et à l'absorption optimale des nutriments.
Les vitamines du groupe B qui soutiennent l'énergie et le métabolisme.
5. Les Compléments pour l'Appétit et l'Hydratation
Le froid peut parfois réduire l’appétit de votre animal ou affecter sa consommation d’eau. Il est donc important de veiller à ce qu’il ait une alimentation adaptée. Certains compléments peuvent encourager l’appétit et l’hydratation :
L’argile verte et certaines herbes aromatiques, comme la menthe ou le fenouil, peuvent être utilisées pour stimuler l’appétit.
Pour favoriser l'hydratation, des compléments à base de fruits (comme la pastèque ou la pomme) peuvent être ajoutés à l’alimentation pour encourager votre animal à boire davantage.
Précautions à Prendre Lors de l'Utilisation de Compléments Alimentaires
Bien que les compléments alimentaires puissent être d'une grande aide, il est essentiel de les administrer avec prudence. Avant d’ajouter un complément alimentaire à l’alimentation de votre animal, il est préférable de consulter votre vétérinaire. Celui-ci pourra déterminer les besoins spécifiques de votre animal, en fonction de son âge, de son état de santé et de son mode de vie.
Il est également important de choisir des produits de qualité, adaptés à l'espèce et à la taille de votre animal, afin d'éviter les risques de surdosage ou d’effets indésirables.
Conclusion
L'hiver peut être une période délicate pour nos animaux, mais avec les bons compléments alimentaires, vous pouvez les aider à traverser cette saison en pleine forme. Que ce soit pour soutenir les articulations, renforcer le système immunitaire, améliorer la santé de la peau et du pelage ou maintenir leur énergie, les compléments peuvent être une solution efficace pour leur bien-être. Toutefois, n'oubliez pas de toujours consulter votre vétérinaire avant de débuter toute supplémentation, afin de choisir les produits les plus adaptés à votre compagnon.
En prenant soin de votre animal avec les bons compléments, vous lui offrirez un hiver serein et confortable !
05/11/2024 - Conseils du vétérinaire
Depuis quelques années, la poule a le vent en poupe et elle colonise les jardins à la campagne comme en ville. Facilement apprivoisable et attachante, la poule est le nouveau NAC(1) (Nouveaux Animaux de Compagnie) de cette décennie. Habituellement achetée en jardinerie, de plus en plus de poules réformées des élevages intensifs font l’objet de sauvetage en vue d’une retraite paisible dans les poulaillers familiaux. Au-delà de l’envie de l’avoir dans le jardin, l’acquisition de cette volaille productrice d’œufs est souvent justifiée par le désir d’une alimentation plus saine et du développement d’une certaine autosuffisance.
26/03/2024 - Conseils du vétérinaire
Les tiques piquent mais pas de panique !Avec des conditions de température et d’humidité favorables, le printemps et l’automne sont les deux saisons les plus propices à l’activité des tiques dans les sous-bois et… dans notre environnement proche !Les tiques se nourrissent du sang de l'animal ou de la personne qu'elles parasitent. À cette occasion, elles peuvent transmettre des agents pathogènes, comme ceux responsables de la maladie de Lyme. Le taux de tiques porteuses d’agents pathogènes dépend de la zone géographique considérée et peut varier de 5 à 30 %.Les différentes espèces de tiques :Les tiques sont des acariens. La larve de tique a seulement six pattes tandis que les stades nymphe et adulte en comptent huit. 900 espèces de tiques sont recensées dans le monde. Environ quarante d’entre elles se rencontrent en Europe et seules quelques-unes piquent les humains.Les tiques Ixodes ricinus (impliquées dans la transmission de la maladie de Lyme) sont les plus répandues, partout en France. Elles vivent dans des zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies, les jardins et les parcs forestiers ou urbains.Les maladies à tiques des chiens :➢ La piroplasmose (ou babésiose) ;➢ L'ehrlichiose et les anaplasmoses sont des maladies bactériennes ;➢ La borréliose (appelée en médecine humaine maladie de Lyme) ;➢ L'hépatozoonose, maladie parasitaire rare en France, est contractée via l’ingestion d'une tique.Les maladies à tiques des chats :Les tiques peuvent transmettre la piroplasmose aux chats, ainsi que l'ehrlichiose et l'anaplasmose, mais il est exceptionnel que ces agents infectieux soient à l'origine d'une véritable maladie, sauf en cas d’immunodépression.Prévention :➢ Eviter les promenades dans les environnements favorables aux tiques (herbes hautes, bois, lisières de forêts). ➢ Inspecter votre animal au retour de la promenade (tête, cou, plis de l’aine, pattes, aisselles,oreilles notamment).➢ Traiter votre animal avec des insecticides/acaricides de façon régulière. De nombreux produits sont disponibles chez votre vétérinaire (colliers, sprays, pipettes, comprimés, etc.).Attention : lire attentivement la notice avant usage. Certaines molécules (pyréthrinoïdes) sont très toxiques pour les chats !Une tique est fixée, que faire ?➢ Agir rapidement (< 24h) car la probabilité de transmission d’agents pathogènes augmente avec le temps de fixation sur l’animal ou l’humain➢ Retirer les tiques avec un tire-tique (crochet spécial). Ne pas utiliser les doigts, ni une pince à épiler, ni mettre d'éther, ni brûler la tique : toutes ces manipulations peuvent favoriser le passage des agents pathogènes dans le sang de votre animal.➢ La morsure de tique en elle-même est sans grande conséquence. Un antiseptique peut être appliqué après avoir retiré la tique.➢ Surveiller l’état général de la personne ou de l’animal mordu durant plusieurs semaines.Par Audrey Hervey, Docteur Vétérinaire, pour Chezmonveto
13/02/2024 - Conseils du vétérinaire
Qu’est-ce que l’arthrose ?C’est une maladie articulaire chronique, évolutive et irréversible fréquente, observée chez 40% des animaux âgés (mais aussi chez les plus jeunes). Elle se traduit par une dégénérescence du cartilage qui enrobe l’extrémité des os, réduisant ainsi la mobilité de l’articulation concernée. Stopper son évolution est impossible, mais il est important de savoir détecter les signes précoces afin de freiner sa progression.❖ Quels sont les facteurs pré-disposants ?A mesure que les animaux vieillissent, la probabilité qu’ils souffrent d’arthrose augmente, mais d’autres facteurs entrent en cause dans ce phénomène : l’obésité, l’alimentation inadaptée, la génétique, les traumatismes ultérieurs (fractures, problèmes musculaires, tendineux, maladies…), l’exercice trop intensif pendant la croissance, les anomalies génétiques et la race (les chiens de grandes tailles ou lourds sont plus susceptibles d’être atteints d’arthrose, mais aussi les petits chiens avec des luxations des rotules par exemple).❖ Mon animal souffre-t-il d’arthrose ?Des signes montrant que votre animal a des rhumatismes peuvent vous alerter et vous conduire à aller consulter. Par exemple : une boiterie après un effort au début de la maladie puis au réveil, une gêne quand vous le touchez, il court moins, il parait « raide », n’arrive plus à monter sur le canapé ou emprunter les escaliers, se lèche ou se mordille des parties spécifiques du corps, il mange moins, dort plus, joue moins. Il peut haleter aussi ou être plus agité, devenir grincheux. Les chats ne sauteront plus sur les meubles, urineront parfois à côté de la litière, ne chasseront plus et feront moins leurs toilettes (aspect négligé).En manipulant les articulations de votre animal, l’examen clinique mettra en évidence les raideurs, les douleurs ou les craquements. Des radiographies permettront d’évaluer le stade de l’arthrose et de savoir quel traitement instaurer. Pour les grandes races prédisposées, il est utile de dépister précocement les défauts articulaires afin d’anticiper et parfois de traiter avant que le stade ne soit trop avancé. Aucune douleur n’est normale ; si vous repérez des signes de douleur, c’est qu’elle dépasse celle que nous serions en mesure de supporter, donc n’hésitez pas à consulter.❖ Quels traitements ?Un des points importants du traitement consiste à réduire l’inflammation : des antiinflammatoires pourront être prescrit en cures ou en continu en fonction de l’état général de votre animal et du stade de la maladie (lors de traitements au long de terme, il convient de vérifier le bon fonctionnement des organes internes afin de déterminer le traitement le mieux toléré). Il existe cependant d’autres thérapies qui aideront à réduire considérablement la dégénérescence et la douleur : les chondro-protecteurs administrés quotidiennement, une alimentation spécifique pour le bien être articulaire et pour éviter le surpoids, l’huile de chanvre, la physiothérapie (laser, électrostimulation, ondes de choc, massages, étirements…), l’hydrothérapie (tapis roulant aquatique), l’ostéopathie, l’acupuncture… Dans certains stades avancés, des chirurgies peuvent parfois être envisagées.Comment puis-je aider mon animal ?- Le couchage doit être souple (matelas à mémoire de forme) et isolé du sol pour éviter humidité, - refroidissement et raideurs musculaires (utiliser une petite couverture en hiver).- Placer la gamelle au sol et la relever légèrement pour que l’animal n’ait pas à se baisser.- Privilégiez les tapis dans la maison, sur son parcours habituel et devant les gamelles pour éviter les glissades.- L’exercice doit être régulier, progressif et avec modération. Privilégiez plusieurs petites promenades sur terrain souple plutôt qu’une grande. Pas d’exercice violent avec les copains chiens, pas de lancer de balle ou de balade à vélo.- Nager ou marcher dans l’eau pendant de courts exercices est une très bonne thérapie mais l’eau doit être tiède.- Les étirements des articulations en douceur et l’application de chaud sont efficaces également.- Les massages relaxants améliorent la circulation sanguine musculaire, soulagent les tensions et réduisent le stress et l’anxiété comme pour nous.
07/02/2022 - Conseils du vétérinaire
Comment prendre bien soin de votre...lapin !Câlin et attaché à son maître, le lapin est un petit compagnon très apprécié. Désormais répandu chez les familles françaises, il est de plus en plus médicalisé. La connaissance de ses besoins spécifiques est nécessaire pour adapter les conditions de vie de cet animal sensible à votre domicile.❖ Conditions d’entretien :Le lapin est un animal social et plutôt territorial. Il peut donc apprécier la compagnie d’un congénère (stérilisé si possible) mais, attention, ce n’est pas garanti ! La cohabitation avec d’autres espèces animales (chat, chien, cochon d’Inde, etc.) n’est pas recommandée.Un habitat agréable consiste en un parc à lapin qui peut être aménagé avec : un abri en bois (refuge et poste d’observation), une zone pour les déjections (litière) à distance du râtelier régulièrement réapprovisionné en foin, des tapis de sol doux pour préserver les surfaces plantaires, une écuelle d’eau impossible à renverser, une gamelle à végétaux frais et des jeux (ex : tunnel en tissu, etc.). Enfin, pour son bien-être mental et sa santé physique, il est recommandé de le laisser sortir quotidiennement de son enclos dans une pièce sécurisée (évite le surpoids, les problèmes de comportement et les pododermatites).❖ Particularités physiologiques :Selon la race, le lapin de compagnie a un poids adulte qui varie de 1 à 8 kg. Son espérance de vie va de 7 à 12 ans. C’est un herbivore qui doit boire suffisamment (environ 100ml/kg/jour) pour prévenir l’apparition de calculs urinaires et de la maladie rénale. Très sélectif, il préfère les saveurs sucrées et, s’il a une alimentation déséquilibrée, de nombreux problèmes de santé peuvent survenir. Il faut donc limiter l’apport en fruits et granulés et veiller à la bonne usure de ses dents à croissance continue (voir l’encadré pour les enfants). Au menu : varier l’apport en foins adaptés (à base de fléole et de dactyle notamment) à volonté, trois à cinq végétaux feuillus verts (100g matin et soir pour un lapin de 2 kg) et un aliment complet (10g matin et soir, soit une cuillère à soupe environ pour un lapin de 2 kg).❖ Médecine préventive :Le lapin peut être porteur de parasites (externes et/ou internes). Une consultation annuelle chez le vétérinaire permet de réaliser un bilan de santé ainsi que la vaccination qui est recommandée chez tous les lapins, même ceux qui vivent seuls et en intérieur strict. En effet, deux maladies virales contagieuses peuvent affecter cette espèce : la myxomatose et la maladie hémorragique virale (VHD).Le virus myxomateux est transmis aux lapins d’intérieur par des insectes piqueurs (moustiques, acariens et puces) et le calicivirus de la VHD, virulent, contagieux et résistant, est véhiculé par l’alimentation, voire par les insectes piqueurs également.❖ Reproduction :La puberté est observée entre 5 et 6 mois chez les petites races et entre 7 et 8 mois chez les grandes. Dès lors, la femelle a une activité sexuelle continue avec une ovulation déclenchée par l’accouplement. La gestation est d’une durée de 30 à 31 jours. La stérilisation des femelles est obligatoire car le risque de tumeur utérine est élevé (60-65% à 4 ans et plus de 80% à 5 ans). De plus, si elle est saillie, une femelle peut être de nouveau gestante dès le lendemain de la mise-bas ! Chez le mâle, la stérilisation est facultative et permet d’atténuer les comportements indésirables vis-à-vis des personnes ou de congénères (marquage urinaire, agressivité). Pour les enfants : Le sais-tu ?- Le lapin pratique la caecotrophie : il produit des crottes molles au niveau de son caecum qu’il ingère dès leur sortie, au niveau de son anus. Ces crottes contiennent des microorganismes et des produits de la fermentation microbienne, dont des vitamines essentielles pour la bonne santé de ton lapin ! Il les avale sans mastication, surtout tôt le matin et en début d’après-midi.- Ton ami poilu possède des dents à croissance continue qui nécessitent une usure régulière et constante, sans laquelle une malocclusion dentaire et des infections peuvent se produire. L’apport d’une alimentation fibreuse (foin et végétaux verts) participe à la prévention de cette affection qui nécessite des soins dentaires, 4 à 6 fois par an en moyenne, à vie, pour pouvoir manger correctement. Les explications claires de Dr Quinton, spécialiste NAC au CHV Advetia sur Youtube → taper les mots clés « Examen des dents chez le lapin Advetia »- Certains lapins sont de vrais petits champions de l’agility !Une vidéo instructive sur le site wanimobuzz → taper le mot-clé « kaninhop »Pour en savoir plus :Parmi les nombreux sites internet qui évoquent nos compagnons aux longues oreilles, voici une sélection recommandée :- Le site proposé par le laboratoire MSD Santé Animale : https://www.lasantedemonlapin.fr/- La groupe privé Facebook « Rabbits World et vos lapins - Les vétérinaires NAC vous répondent ».- L’association Marguerite & Cie : https://margueritecie.org/- Les bons conseils de Tony & Léon : https://www.tonyetleon.fr/nacs- La chaîne Youtube du Centre Hospitalier Vétérinaire ADVETIA- La chaîne Youtube Rabbits World ChannelRéférences :1. « Thérapeutique médicale chez le lapin de compagnie ». Le Point vétérinaire – Numéro Spécial, volume51, 2020.2. Sites internet cités dans cette fiche conseils.